Sur la trace des curraghs

article 1996 curragh spontailh an dour

Photo de l’article “Sur la trace des curraghs” paru dans Le Télégramme le 17 juillet 1996.
On peut y voir Mathias Mercier et Julian Stone à côté du Spontailh An Dour.

Cet article est tiré du Télégramme du 17 juillet 1996. Retrouvez ici le lien de l’archive du Télégramme pour cet article : https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=19960717&article=19960717-938585&type=ar
Mathias, Julian et Tristan sont des passionnés de ces bateaux irlandais très particuliers : les curraghs. « Cette embarcation robuste, malgré la souplesse de sa structure de lattes et ses bordés de toile goudronnée ou de cuir, est capable de grands voyages. C’est grâce à lui que les moines celtes auraient, les premiers, pu poser le pied sur le continent américain, 4 siècles avant les vikings et 10 avant Colomb… »

Un grand voyage en projet

Leur premier bateau, le « Spontailh an dour », qu’ils ont terminé il y a 4 mois est un bateau de ce type de 5 m, réalisé en branches de noisetier recouvertes d’une toile de lin fortement tendue, enduite de goudron et d’huile de lin. Ils y ont aussi adapté un gréement au tiers (aujourd’hui les voiles ont souvent disparu des quelques curraghs que l’on peut encore voir en Irlande).Leur prochain projet est la construction d’ici 2 ans d’un curragh de 11 m, réplique de ceux utilisés au Ve siècle. Ils souhaitent ensuite partir faire le tour des pays celtiques, de la Bretagne aux Shetlands en passant par la Cornouailles, le Pays de Galles, l’Irlande et l’Écosse, bref de retracer la route des moines explorateurs de l’époque, en réalisant pendant le voyage un journal de bord (photographique, littéraire et technique).Association « Aux Marches du Cranou », Nellac’h, 29460 Hanvec. Tél : 98.21.91.23.
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